Nietzsche l’avait prédit : nous sommes entrés dans l’ère des
marchands. Leur culture a triomphé. C’est essentiellement une culture de
l’évaluation. Le triomphe d’un nouveau regard évaluateur, et avec lui
d’une nouvelle question directrice, la « question des questions », posée
plus haut que toutes les autres : « quels gens et combien de gens
consomment cela ? ».
Muni de cette question, le marchand, poursuivait Nietzsche,
« l’applique dès lors instinctivement et constamment à tout, et donc
aussi aux productions des arts et des sciences, des penseurs, savants,
artistes […] à propos de tout ce qui se crée, il s’informe de l’offre et
de la demande, afin de fixer pour lui-même la valeur d’une chose »[1].La
chose aujourd’hui, c’est vous. Quelle est votre valeur sur le marché
académique ? Comment la calculera-t-on ? Et surtout – question vitale –
que pouvez-vous faire pour l’accroître ?
Dans la nouvelle
culture de l’évaluation académique, introduite en Europe par le
processus de Bologne et stimulée par la prolifération des classements
universitaires mondiaux, les règles ont changé, le jeu se joue
différemment. Votre vieille connaissance localiste des rouages
mandarinaux ne vous suffira plus. Si vous voulez réussir à maximiser
votre valeur académique, il existe pourtant des règles simples et
efficaces. Encore faut-il les connaître.
http://www.contretemps.eu/interventions/petits-conseils-enseignants-chercheurs-qui-voudront-reussir-leur-evaluation
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